vendredi 2 décembre 2011

...me hisser haut










je te suis

je m'attache

l' arbre est mort
le mur s'effondre

je te survis

je suis

force et folie
du lierre grimpant





.





6 commentaires:

  1. Je veux peut-être aller trop vite mais il manque la fin de l'ascension, le repos physique et la contemplation de l'environnement et l'effort accompli.

    Ce sera peut-être pour la suite.

    David

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  2. Ah oui?...moi je le voyais fini,mais c'est vrai que l'on ne se sent peut-être pas dégagé du mur et parvenu à la lumière dans la dernière...je vais voir si je peux faire qq chose pour toi et te permettre de respirer ou non... :-))

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  3. je ne sais pas si celle-ci intercalée t'apportera la sensation attendue...si tu reste sur ta faim,je resterai quant moi sur ma fin, car j'aime ce flou d'ensemble de la dernière photo,qui met en évidence les strates de l'ascension dans l'alignement des feuilles et tourne le regard vers la lumière diffuse certe mais nécessaire...

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  4. Ce sont mes réflexes de montagnards qui parlent avant-tout. J'ai la comparaison facile. Tes intentions sont tout aussi louable car tu donnes ta propre interprétation et c'est en cela que c'est plus intéressant, quand tu parles de toi au travers de ce lierre.

    David

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  5. Disons que je me suis penchée sur la nature du lierre plus que sur son ascenscion. Il s'accroche,même en rampant au sol, pour se développer par necessité,pas forcément pour accéder au sommet mais pour se tenir et se renforcer chaque jour...au point que tu crois qu'il vit en parasite alors qu'il se maintient délicatement en surface et multiplie ses points d'ancrache pour stabiliser ses incessantes sinuosités...tout cela sans entrer en concurrence avec son hôte si c'est un arbre.
    Tu l'imagines ,à sa façon d'être ,lié dangereusement et dépendant de son tuteur et de sa vitalité, alors qu'il n'en est rien finalement.Il a la capacité de durer au-delà de la vie et la mort de son hôte malgré son apparente fragilité.

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  6. Tiens, oui, cela début de façon plutôt horizontale.
    Je me suis enfoncée dans une forêt mystérieuse, enchevêtrement inextricable de racines, comme dans les forêts de contes...

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